Il m’est souvent arrivé d’avoir un malaise à faire un travail que je devais faire, car c’était « ça » le mandat.
Merci à Alexandra Martel de Les mots pour vendre d’avoir mis les mots justes sur ce feeling.
Je m’explique.
Souvent, dans le modèle traditionnel, un nouveau client est rencontré une fois.
Il soumet son besoin, on pose quelques questions et on lui revient avec une soumission.
C’est normal de ne pas passer 40 heures à apprendre à connaitre le client. On ne sait même pas si on va avoir le mandat.
Mais c’est par la suite que ça se complique.
Trop souvent, le client ne connait pas toutes les possibilités qui s’offrent à lui.
Il veut quelque chose, mais dans sa situation plusieurs autres options pourraient être moins chères et/ou plus efficaces.
Lorsque l’on approfondit le mandat, on découvre souvent des opportunités qui ont été ignorées dans la soumission de départ. (Pas volontairement, juste par manque d’infos.) Parfois, on se rend même compte que finalement, il n’avait pas vraiment besoin de ce service.
Ouin, malaise big time.
Je suis partie à mon compte pour ne plus vivre ça.
J’offre même une analyse de départ pour apprendre à connaitre mes nouveaux clients.
Si jamais un jour je vais dans la mauvaise direction et que je m’en rends compte, tu peux être certain que je vais te le dire.